LE PRÉSENT SITE A ÉTÉ CONÇU PAR LE COPA POUR AIDER LES GENS À LUTTER CONTRE LA CYBERINTIMIDATION

Cette activité a été créée par la COPA avec le financement de la Fondation Telus et la conception technique par SocialTech.

Fondé en 1995, le COPA est un organisme francophone à but non lucratif. Il est reconnu comme étant un centre d’excellence dans les domaines de la prévention de la violence et de l’intimidation et de la promotion de l’équité et de l’inclusion.

Le COPA offre aux écoles et aux collectivités des ressources éducatives multimédias uniques, des séances de formation, de perfectionnement professionnel et de consultation ainsi que des occasions de renforcement des capacités.

Le COPA collabore avec des groupes, des organismes et des établissements locaux et provinciaux des quatre coins de l’Ontario dont, entre autres, des groupes de parents, des écoles et des conseils scolaires, des fédérations d’enseignantes et d’enseignants, des groupes de femmes, des centres culturels, communautaires, et de santé ainsi que des organismes d’établissement.

Fondée sur les principes de la justice sociale en vue de susciter un changement social positif, l’approche unique du COPA favorise l’autonomisation des individus et des collectivités.

Le COPA se soucie profondément des droits de la personne, plus particulièrement des droits des enfants et des groupes marginalisés.

Pour en savoir plus sur le COPA, visitez notre site Web à infocopa.com ou écrivez-nous à info@infocopa.co.

Une personne affiche une photo de toi sans ton consentement.


Scénario /

Tu t’amuses avec ton ami.e un après-midi lorsque tout à coup elle ou il prend une photo de toi en train de faire une grimace.

Ça vous fait bien rire et vous vous amusez beaucoup. Mais, plus tard, cet.te même ami.e affiche ta photo sur Instagram sans te le demander.

Est-ce qu’elle ou il avait ton consentement?

Non.

Rappelle-toi que si la personne ne t’a pas demandé la permission, elle n’avait pas ton consentement.

… « Bien, elle ne m’a pas dit de ne pas le faire. »

… En fait, obtenir le consentement ça veut dire demander la permission avant – et s’assurer que la personne dit OUI clairement, et donne son consentement authentique.

Non.

Comment te sentirais-tu dans une telle situation? Est-ce que tu aurais l’impression qu’on a respecté tes droits? Est-ce que tu te sentirais en sécurité, forte ou fort et libre?

C’est bien de te souvenir de tes trois droits et de déterminer si on les a respectés pour t’aider à mieux comprendre la situation si tu n’es pas certaine ou certain de ce que tu ressens ou si tu ne sais pas trop quoi faire. Cela peut te servir de radar ou de mécanisme pour comprendre si une agression a eu lieu, ou juste pour te rendre compte que quelque chose te rend mal à l’aise. C’est un bon outil!

Si tu as l’impression qu’on a enlevé volontairement tes droits pour te faire du tort, alors il s’agit d’une agression.

Ce que tu peux faire

Maintenant, nous allons penser à différentes choses que tu peux faire pour protéger tes droits tout en respectant ceux des autres.

Tes options /
A

Ignorer la situation


Peut-être que c’est l’affaire d’une seule fois et que ce n’était pas volontaire. Tu te dis que ça ne se reproduira plus.

Tu pourrais ignorer la situation si tu décides que ça n’en vaut pas la peine. Ce n’est pas rare qu’on décide de tout simplement laisser tomber.

La plupart des gens trouvent difficile d’être en conflit avec d’autres personnes ou de se disputer avec elles.

Ça peut fonctionner… ou pas. Malheureusement, il y a de fortes chances que ça ne fonctionne pas!

Parfois, ne rien dire et décider de laisser tomber transmet le message que ça ne te fait rien. La personne pensera alors avoir le droit de recommencer.

Tu risques donc de te retrouver dans la même situation plus d’une fois.

Ça veut dire aussi que tu gardes tes sentiments à l’intérieur de toi et d’habitude ce n’est pas bon. Plus le temps passe, plus tu te sens mal. La situation ne fait que s’aggraver. En plus, tu risques de passer beaucoup de temps à t’inquiéter que cela se reproduise.

À ce point-ci, tu peux te poser les questions suivantes : Est-ce que je protège mes droits? Est-ce que je me sens en sécurité, forte ou fort et libre?

Tu es la seule personne qui peut répondre à ces questions.

Peut-être que tu préfères ne pas réagir tout de suite. Tu veux y penser, en parler à une personne en qui tu as confiance. En fait, réagir tout de suite n’est pas toujours la meilleure solution.

En prenant le temps de penser à un plan et d’obtenir le soutien dont tu as besoin, tu as de meilleures chances de garder tes droits et de respecter ceux des autres.

B

Signaler l’affichage de la photo

Signaler l’incident peut fonctionner aussi.


Tu peux...

  • Cliquer sur le bouton ‘report’ (signaler) de l’application que tu utilises.
  • Supprimer l’identification (untag) pour couper le lien avec ton profil.
C

C. Avoir recours à l’agressivité ou à la vengeance


Naturellement, nous sommes nombreuses et nombreux à avoir tendance à nous fâcher et à penser à nous venger.

Tu te sentirais tellement mieux de voir l’autre souffrir un peu aussi, de lui donner une petite idée de ce que tu vis. Tu veux te défouler, donner libre cours à tes sentiments, faire souffrir l’autre un peu… c’est très tentant.

Le problème, c’est qu’en choisissant de te venger tu fais à la personne exactement la même chose qu’elle vient de te faire. Tu lui enlèves ses droits.

Au COPA, nous pensons que nous pouvons régler ces situations d’une meilleure façon en n’ayant pas recours à l’agression.

Premièrement, même si tu éprouves une grande satisfaction juste à penser à te venger ou à poser un geste agressif, en général, ce sentiment de satisfaction ne dure pas très longtemps.

Deuxièmement, tu peux déclencher un cycle de vengeance toxique et le problème ne fait que s’aggraver.

En second lieu, tu peux te trouver dans un cycle de vengeance toxique et le problème s’aggrave.

Ça ne fonctionne tout simplement pas.

Ça serait super de trouver un autre moyen d’agir dans de telles circonstances.

Tu pourrais commencer par comprendre et gérer les sentiments que tu ressens.

Tu pourrais aussi te calmer un peu (quand on est plus calme, on réfléchit mieux).

  • Respire! (Essaie d’inspirer et d’expirer profondément pendant quelques minutes).
  • Bois un verre d’eau (lentement!)
  • Frappe dans un coussin (à fond).
  • Va faire une promenade, de la course à pied ou tout autre exercice que tu aimes.
  • Parle à une personne en qui tu as confiance pour t’aider à décider comment agir (si la personne n’est pas là avec toi, fais une capture d’écran pour pouvoir lui montrer plus tard).

C’est une très bonne idée aussi de penser à un.e ami.e ou à une personne adulte en qui tu as confiance. Si tu gardes tout en toi, tu risques d’avoir plus de difficulté à gérer la situation et à te sentir très isolée ou isolé.

D

Envoyer un message privé à tes ami.e.s


Si tu as de la difficulté à décider quoi dire, voici quelques idées :

Allô (insère le nom de ton ami.e).

Quand tu (décris la situation), je me suis senti.e (décris tes sentiments).

Je voulais juste te dire que je ne trouve pas ça correct.

Si tu pouvais (tu peux demander à la personne de retirer la photo ou de réparer les torts qu’elle t’a faits), je serais vraiment content.e.

La prochaine fois, demande-le moi en premier s’il te plaît. C’est important d’avoir la permission de la personne avant de faire quoi que ce soit.

E

Parler à quelqu’un.e en qui tu as confiance


C’est certain, ta première idée est probablement de garder le secret aussi longtemps que possible.

Peut-être que c’est parce que tu as honte, tu penses que c’est de ta faute. (CE NE L’EST PAS!)

C’est toujours une bonne idée de parler à une personne en qui tu as confiance. Ça peut vraiment t’aider.

Autrement, tu risques de t’inquiéter davantage et de ruminer sans cesse le tout dans ta tête au point où tu n’arriveras même plus à pouvoir penser à une solution. Tu vas te sentir encore plus seule ou seul.

Parfois, c’est difficile de décider à qui parler. Un.e ami.e, un.e camarade de classe, un.e enseignant.e, un.e membre de ta famille?

Les questions suivantes pourraient t’aider à choisir à qui parler :

  • Qui sont les ami.e.s ou les membres de ta famille de ton âge en qui tu as confiance?
  • Qui sont les adultes à la maison ou dans la famille en qui tu as confiance?
  • Qui sont les adultes à l’école en qui tu as confiance?
  • • Qui sont les adultes à l’extérieur de l’école et de la maison en qui tu as confiance?
  • Avec quelles personnes te sens-tu en sécurité, forte ou fort et libre?

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